Dédiée à Saint Léonard, à une nef datant du XIIIe et du XVIe siècle, une tombe du XIVe siècle à croix fleuronnée subsiste sous le porche.
Le cimetière se trouvait jadis autour de l'église, par délibération du 23 octobre 1898 il a eté décidé l'achat d'un terrain appartenant à M. Victor Vaunois route de Dilo afin d'y construire un nouveau cimetière et d'y transférer l'ancien.
En 1913 il fut réhabilité en place publique et des tilleuls furent plantés.
Une horloge fut posée en 1953 suite au Don de M. Georges Berlin (ancien maire). Après l'usure du temps elle fut remplacée en 1983.
LE CHENE DE LA LIBERTE
Le chêne de la Liberté fut planté en 1792, et classé par l'Etat en 1924.
La circonférence du tronc était de 5.M50 et la circonférence
du branchage de 99.M. Après avoir subit l'outrage des ans, il fut abattu le 23 mai 1953.
Par délibération du 10 octobre 1953 il a été décidé de la plantation d'un thuya en remplacement du chêne mais ce dernier ne résista pas à la tempête du 26 décembre 1999.
En 2001, afin de « marquer » le nouveau Millénaire, la municipalité décida de planter un jeune chêne juste à côté de son ancêtre.
LE LAVOIR
Alimenté par le ru de Dilo il fut construit par Arnaud de l'Ariège. Après la dilapidation du domaine la commune par délibération du 27 juillet 1906 s'en porta acquéreur auprès de Mme Arnaud pour la somme de 7 000F.
Cette acquisition permis enfin à toute les villageoises de se rendre au lavoir. Jusqu'alors certaines de nos lavandières se rendaient au lavoir communal de Dilo, ou sur de petits lavoirs installés sur les mares publiques ou privées.
En 1912, suite à une épidémie de fièvre typhoïde à Paris, la société des eaux de la ville de Paris effectua des recherches sur ses zones de captage et pu démontrer que l'origine de cette épidémie provenait des eaux souillées de Villechétive (lavoir, piscine à chevaux, haras….)
En 1914 la ville de Paris demande à la commune de Villechétive l'autorisation de canaliser toute les eaux usées partant du lavoir vers la départemental 201 (cette canalisation fut entièrement restaurée en 2009).
LE SECHOIR A BRIQUES
La famille Usvald y installa son activité sous la monarchie de Juillet. La Briqueterie occupait 4 personnes en 1832, trente ans plus tard Alexis Usvald y travaillait aves ses deux fils, Sylvain et Eugène, et avait deux ouvriers les frères Amblard. L'activité pris fin au début du siècle dernier.
Après avoir connu différent propriétaire et subit les outrages du temps, la commune en fit l'acquisition en novembre 2002 et décida de le restaurer en Foyer Rural.
Au terme de 2 années d'études et 3 années de travaux le foyer rural fut inauguré en février 2008, et reçu en 2009 "Les rubans du Patrimoine".
Rendue obligatoire par Jules Ferry en 1881, notre école devient trop petite dans les années 1950, en effet à cette époque l'effectif est de 60 élèves (43 de Villechètive et 17 de 3 hameaux de Cerisiers). 40 élèves sont scolarisés dans la salle de classe et 20 dans la Mairie, ce qui représente bien des inconvénients lors de réunions, mariages….
Par délibération du 28 janvier 1955 la municipalité décide de construire une seconde classe, le projet est lancé, la totalité des travaux (classe, préau, wc) sera terminé le 15 septembre 1959.
Malheureusement, à cette époque l'effectif est déjà en baisse et la seconde classe sera fermée dans les années 1960.
L'effectif continuera de chuter, l'académie prévoyait même la fermeture de notre école en 1982.
En 1984 le regroupement pédagogique
« Arces – Dilo – Villechétive » voit le jour, notre école est conservée avec un plus : l'école maternelle.
LE DOMAINE DE JOSEPH ARNAUD DE L'ARIEGE
Représente une grande partie de l'histoire de Villechétive , Joseph Arnaud de l'Ariège fils de Frédéric Arnaud de l'Ariège (député-Sénateur) et de Suzanne Guichard (fille de Victor Guichard ancien député maire de Sens) était un passionné des chevaux et possédait une écurie de pur-sang à Chantilly.
Fin du XIXème siècle il s'installe àVillechétive et construit un domaine dédié aux chevaux, avec de superbes écuries, qui vit ses heures de gloire avec la consécration de son cheval « Doge » lors du grand Prix de France du 13 juin 1897.
Sur ce domaine qui allait jusqu'aux étangs de Saint-Ange se trouvait en Forêt d'Othe une piste d'entrainement appelée « la piste ronde ».
Le 24 juin 1906 lors d'une vente aux enchères à l'amiable le domaine se trouva divisé.
- LA VILLA ARNAUD (Le Château)
Située rue des Etangs, construite entièrement en brique provenant de la briqueterie installée aux Centaines (aujourd'hui pavillon de chasse). se trouve également des écuries, une piscine à chevaux (visible du chemin du lavoir) et un pavillon de tir aujourd'hui disparu.
Cette propriété connu divers propriétaire dont la famille Chavonnet (robinétier) et plus tard Jacques Bloch Morhange (économiste-chroniqueur télé).
Aujourd'hui les propriétaires actuels y possèdent toujours des chevaux de race « paso péruviens »
- LE HARAS (la Ferme)
Située rue des Etangs, une aile de ce bâtiment est connue pour avoir reçu Léon Gambetta (Grand Tribun) ami de Joseph Aranaud.
Dans cette bâtisse se trouve le seul puits du village d'une profondeur de 54m.
Appartenant à M. et Mme Doyen ils vous accueilleront dans leur haras ouvert au public où ils proposent :
Ecole d'équitation, balades en poneys ,balades à cheval en Forêt d'Othe……..
Située rue de Saint-Ange, propriété construite pour Mme Arnaud, également tout en brique. Elle a également appartenu à la famille Chavonnet.
- LA VILLA MAZAS
Située rue de Vaudeurs cette bâtisse abritait un grand nombre d'écurie, les tuiles recouvrant cette demeure proviennent de la démolition de la prison de Mazas où Frédéric Arnaud fut détenu politique.
Aujourd'hui cette propriété accueille toujours des chevaux.